Le groupe

Bertrand Betsch, né contre son gré le 12-09-70 à Draveil (91) sous le signe de la désolation. Se définit comme auteur-compositeur-interprète, écrivain et poète de basse renommée.

1985. Apprend les rudiments de la musique en l’espace de quelques semaines et commence à jouer dans divers groupes (au chant, à la guitare, aux claviers, à la basse) tous plus mauvais les uns que les autres.

Obtient en 1994 une Maîtrise de Lettres modernes dont le mémoire a pour objet la création lexicale dans l’œuvre de Valère Novarina.

En 1995 fait son service militaire dans les parachutistes mais, prétextant le mal de l’air, refuse de sauter en parachute et se retrouve muté à Paris où il y malmène à bord de puissantes berlines des officiers qui, terrassés par sa conduite follement catastrophique, demandent très vite à changer de chauffeur. Finit par quitter l’armée dans le plus grand déshonneur.

Pendant tout ce temps-là enregistre en catimini des centaines de chansons supposées colossales sur un magnétophone quatre pistes.

Envoie ses maquettes en 1995 au label Lithium qui les apprécie à leur juste valeur.

1996 : signe son premier contrat discographique et enregistre son premier album.

1997. Sort La soupe à la grimace sur le label Lithium puis entame une tournée (France, Belgique, Suisse, Espagne) à l’issue de laquelle il perd l’usage de la voix. L’album est bien accueilli et deviendra au fil des ans une sorte de classique des années 90.

1998. Souffre le martyr pendant plus d’un an puis retrouve peu à peu sa voix mais changée, travestie, devenue enfin (ou malheureusement) adulte sans plus de trace de la juvénilité qui caractérisait son premier album. Entame le chantier de ce qui deviendra son troisième album et qu’il mettra 6 ans à terminer en collaboration avec son partenaire Hervé Le Dorlot aux manettes.

Sort en 2001 son deuxième album, BBsides, constitué de reprises, d’instrumentaux et de titres originaux. Cet album considéré comme un OMNI
(objet musical non identifié) en déroute plus d’un mais s’imposera avec le
temps comme un sommet de mélancolie abyssale.

2004. Change de maison de disques et sort chez Labels/Virgin/EMI son troisième album, Pas de bras, pas de chocolat, vivement salué par la critique. La chanson Pas de bras, pas de chocolat, beaucoup diffusée en radio, devient une sorte de mini-tube très apprécié des enfants et de leurs parents. Pour la première fois l’ombre du succès se dessine.

2004-2005. Tournée en France, Belgique et Espagne.

2005. Fait de gloire, Bertrand Betsch participe au Prix Constantin présidé cette année-là par monsieur Alain Bashung.

2006. Quitte Labels/Virgin au profit du label PIAS France et enregistre son quatrième album, La chaleur humaine

2007. Sortie de La chaleur humaine. Les vents contraires (deuxième single) deviendra l’hymne d’une fraction de personnes qui se battent pour exister en tant qu’artistes et diffuseurs de musique en France dans ces temps troublés par la crise économique et morale. Tournée en France.

Parution aux éditons de La machine à cailloux d’un ouvrage intitulé La tristesse durera toujours dans lequel Bertrand Betsch analyse son parcours et détaille le processus de la création tel qu’il se présente à lui.

2008. Publie aux Editions Mic_Mac un premier roman intitulé Elle dit. Il s’agit de l’histoire d’une solitude (sujet qu’il connaît sur le bout des doigts) mais n’en disons pas plus. Le mieux est peut-être de le lire.

2009. S’enferme dans son laboratoire pour écrire et composer plusieurs albums en collaboration avec sa compagne du moment, Nathalie Guilmot.

2009-2010. Pense sérieusement à arrêter sa carrière. A court d’argent, Bertrand Betsch fait sa Florence Aubenas et effectue un an d’intérim dans un entrepôt de la grande distribution du livre en tant qu’ouvrier non qualifié. Déchu de son trône d’artiste maudit il côtoie « la France d’en bas ». Il se refait une santé financière et morale et accède à une sorte de philanthropie dont il ne se savait pas porteur. Il profite de ce temps mort pour écrire un deuxième roman intitulé Depuis la chambre.

2010. Fait la rencontre de son manager, Baptiste Lusson, avec lequel il crée un label, 3h50, voué à produire et diffuser ses albums en souffrance. Publie un album de douze inédits intitulé Je vais au silence, disponible sur son site (http://www.bertrandbetsch.fr) et sur les plateformes de téléchargement légales.

Inaugure un blog sur son site et se fait plein de copains sur Facebook.

Automne 2010. Commence à se produire seul avec sa guitare acoustique dans des appartements et petits lieux de concerts. Prépare activement la sortie en 2011 de son prochain album : Le temps qu’il faut .