Max et Florian de Jumbo Squash se sont rencontrés à Rouen en 2009. Ils appartiennent alors à des formations musicales différentes, mais sont animés par le même grain de folie qui les caractérise aujourd’hui. Âgés d’à peine dix-huit et dix-neuf ans, ils décident de fonder MusH, un groupe de rock alternatif teinté d’électronique, aux compositions complexes mais également frappantes et accessibles. Leurs influences sont variées : Muse, Radiohead, Shaka Ponk, the Doors, Infected Mushroom ou encore Wolfmother. Florian se met derrière les fûts, Max prend la guitare et le micro. Accompagné de quelques bassistes de session, le groupe se fait connaître dans la ville et ses périphéries et effectue quelques concerts dans des salles ou des bars, dont plusieurs bénéficient d’une certaine notoriété locale tels que l’exo7 de Rouen. Leur slogan : Insane people are not insane, they beg to differ (que l’on pourrait maladroitement traduire par : les fous ne sont pas fous, ils sont juste différents). Sur scène, ils aiment se voir comme un rempart contre les sains d’esprit et assument avec fierté leurs passages plus ou moins prolongés en hôpital psychiatrique. Après quelques changements de nom, le groupe décide d’opter pour Jumbo Squash. Ce nom reflète à la fois le côté « barré » du groupe, et son énergie incontrôlable sur scène. Après de nombreuses recherches infructueuses, le groupe trouve en Hugo le bassiste paranoïaque dont ils avaient toujours rêvés. Le trio s’attela alors à l’enregistrement de leur première maquette au Psycho-Squash Studio, leur studio personnel basé à la Croix Saint-Leufroy (un village paumé, connu pour ses habitants pour le moins loufoques et réputés des journaux télévisés). Les délires schizophréniques du groupe constituent la base de leur jeu scénique. Sans simulations ou calculs de leur part, les concerts de Jumbo Squash sont des moments intenses où l’on a du mal à distinguer si c’est le groupe qui est fou à lier ou les spectateurs eux-mêmes.