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Le groupe

Faisons simple, pour une fois. Une guitare, une basse, une batterie, et tout devant, un chanteur. Un grand. De toute évidence, on n’a toujours pas trouvé mieux pour écrire du rock, de la pop, des chansons pour toujours, raconter les amours brisées et l’espérance des lendemains rédempteurs.

D’où vient Lily ? Mille vies ont construit les hommes qui l’ont épousée, réunis par quelques évidences et un répertoire impeccable écrit à la guitare sèche, quelque part entre les Connells peut-être, REM sûrement, mais aussi David Baerwald, les Smiths, Crowded House, Counting Crows et autres maîtres du monde à l’aube des années 90. Très vite, parce qu’ils ne savent pas faire autrement sans doute, la pop de Lily s’électrifie et prend de la hauteur, sans jamais oublier la règle d’or du genre : écris court et bien, raconte de bonnes histoires, n’en rajoute pas, reste humble. Et sacré bon sang, la leçon est belle quand la chanson, tout simplement, porte aussi loin la force des sentiments et le souffle d’une écriture aussi pointilleuse.

Couplets costauds, enroulés sur une rythmique tendue et souvent virevoltante, refrains sensuels qui embrasent les cœurs, guitares soigneuses, brillantes, chaleureuses, sexy, autant de traits parfaits qui dessinent Lily Was Here, premier Ep 5 titres soulevé dès les premières mesures par la plus belle voix dont l’on puisse rêver pour chanter de telles choses.

Lily est belle, oui. En vous dépêchant, vous pourriez bien être les tout premiers à lui dire...