Bien sûr il y a l’humour, il y a l’amour, il y a le sexe, et beaucoup de poésie pour enrober tout ça. Bien sûr la flûte traversière et les mélodies ont gardé le sens de la fête. Mais à l’heure où l’on veut nous « apprendre à faire le beau », où « la Ville rose » dont les NotaiRes sont issus devient « Ville noire », où le bitume remplace peu à peu tous les arbres qu’on a aimés, les guitares se font plus rock et les textes plus acides.« Je ne chante pas pour passer le temps » : les NotaiRes pourraient reprendre à leur compte la formule de Jean Ferrat. Leur live est habité par un sentiment d'urgence. Il est donc urgent de les écouter et de les voir sur scène.