Les albums du groupe

The Caterpillar (2009)

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Galaktoboureko (1970)

Galaktoboureko est un voyage musical sur les rives de la Mer Égée. Nous avions déjà fait un tour d'Europe avec Sankta Lucia. Cette fois, nous prenons vraiment le temps de faire une belle escale. Nos voyages et nos passions nous ont conduit au Rebetiko, musique grecque et turque par excellence : ses couleurs ont teinté tout notre album. Nous avons créé une musique plus chaleureuse, méditerranéenne, à cheval entre Orient et Occident, tout en conservant notre personnalité et notre amour pour la langue française. " Pourquoi un tel titre ? Je n'arrive pas à le prononcer ! " Le Galaktoboureko est un gâteau, et déjà une histoire à lui tout seul. Il est le mélange de Galakto (en grec lait) et Börek (en turc pâtisserie), pensez à la Voie lactée, la Galaxie ou au chocolat Galak, et vous verrez c'est tout de suite plus facile. Et pour retenir boureko, mangez des böreks, vous verrez c'est délicieux. Ce gâteau, le Galaktoboureko, représente donc le mariage de deux cultures dans la cuisine, c'est à dire le plaisir, et c'est ce qui nous a plu ! (et bien sûr, le mot est marrant) Le Rebetiko quant à lui, est une musique enivrante, mystérieuse, qui cache bien ses secrets. Son histoire est passionnante. Il se transmet oralement et ce fut une aventure de composition pour Lorenzo, qui n'est pas né dans cette tradition. Nous avons donc commencé par rechercher les instruments traditionnels de ce style, en Grèce pendant le tournage de l'album Sankta Lucia, et Lorenzo a ramené dans sa valise bouzouki et baglama. Pendant un an, il a ensuite déchiffré, décodé ce langage à partir de vieux enregistrements (des années 20 aux années 50), comme si ces poètes de la rue étaient ses maîtres.


  • 1  Galaktoboureko

Sankta Lucia (1970)

Cet album s’inspire de la richesse des musiques traditionnelles européennes et parle de façon poétique de l’Histoire du continent, de ses couleurs et de ses malheurs. Les sujets de l’errance, de la culture, de la guerre, de la religion, du nazisme et du voyage en général y sont abordés. Nous souhaitons renforcer dans la conscience collective le sentiment de culture européenne commune, riche et variée, afin d’améliorer la compréhension mutuelle. Nous sommes persuadés que la notion d’identité européenne est quelque chose qui s’invente, qui se recherche, que l’Europe est une invention plutôt qu’une découverte. La beauté de cette idée est de créer des liens étroits entre des membres de différents pays au passé tumultueux. Les guerres ont longtemps déchiré ce continent, et encore il y a peu de temps en Yougoslavie. Les liens sont fragiles, l’Europe est à imaginer tous ensemble, à chérir. C’est un pas vers une paix mondiale, peut-être utopique mais en tous les cas qui vaut la peine d’y consacrer efforts et passions. L’art et la culture sont presque universels. Au delà des frontières, ils ouvrent les cœurs et les esprits, la musique franchit les ethnies et les religions. Nous mettons notre jeunesse, notre dynamisme et notre portée culturelle internationale au service de ce rêve Européen. Un projet culturel est toujours politique. Il s’inscrit dans une vision du Monde, des peuples. C’est pourquoi nous sommes fiers de poser quelques jalons de paix et de tolérance par le biais du plaisir et du loisir. Bienvenue sur nos terres, bienvenue à Ödland, avec ce deuxième album plus profond, et plus inscrit dans le réel. Bon voyage.


  • 1  Ostersoen
  • 2  Sextilis fugitif

Ottocento (1970)

« Avec Ottocento, Ödland ouvre les portes d’un univers hybride, où le bizarre côtoie le quotidien, le cauchemar tourne au conte de fées et où les monstres marchent main dans la main des infirmières. Le groupe émet une pop acoustique et volontairement anachronique, en la peuplant d’une foule de détails – accents de piano, de violon, de violoncelle, de toy instruments. N’ayant pas peur de faire ouvertement référence à des mouvements du XIXe siècle, Ödland cumule romantisme, ritournelle populaire et poésie nomade en anglais comme en français. La mélancolie le dispute à l’impertinence – les textes témoignant d’une certaine part d’auto-dérision. Cette inattendue pointe d’ironie donne un parfum doux-amer aux ballades bien polies. À chaque souffle, le filet de voix ingénue de la comédienne Alizée Bingöllü inocule le doute et l’inquiétude, droit au cœur des pirouettes naïves des claviers, des plongées graves des cordes, ou des errances innocentes des percussions. À n’en pas douter, Ödland révélera volontiers sa fantasie onirique et décalée – à qui n’a pas peur du noir » -MAGIC RPM-

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Zoophyte (1970)

Zoophyte est le premier vinyle 45 tours d’Ödland. Il célèbre les deux ans d’existence du groupe, le 13 décembre 2010, jour magique de la Sainte Lucie. Règnes animal et végétal sont étudiés dans ce disque, se confrontent, exposent leurs stratégies respectives pour préserver la vie face au chaos. Sur la première face, Cecidomyiidae est une espèce de mouches galeuses qui se reproduisent à une vitesse folle, formant de fantastiques familles de femelles affamées de feuilles. Sur la seconde face, on apprend que la Floraison des bambous n’a lieu qu’une seule fois par siècle chez certaines espèces pour se protéger des prédateurs, en les submergeant sous un trop plein de nourriture. Au XIXe siècle, on appelait Zoophyte les êtres vivants dont on ne savait distinguer s’ils étaient Animal ou Végétal. Ce disque d’Ödland se situe sur cette frontière, où se mélangent les rites, la lutte pour la survie et la sexualité sous l’œil de Darwin. Un vinyle précieux, chaleureux, où se mesurent Activité et Passivité. Chacun des 200 exemplaires est numéroté et signé par le groupe.

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