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Le groupe

Paradise Lost est considéré comme un groupe culte par de très nombreux adeptes, non seulement de part son statut de pionnier du Doom Death à l’européenne -puisque faisant partie, avec My Dying Bride et Anathema, du fameux « Big Three », comme les trois groupes de Doom britanniques signés sur Peaceville Records au début des 90s- mais aussi plus largement de part sa faculté à innover d’album en album, n’hésitant pas parfois à complètement changer de paysage musical, quitte à dérouter les fans.
Tout commence en 1987 à Halifax (également berceau de My Dying Bride, trois années plus tard) autour de Nick Holmes (chant), Gregor Mackintosh (guitare, claviers), Aaron Aedy (guitare), Stephen Edmondson (basse) et Matthew Archer (batterie), qui choisissent en guise de patronyme Paradise Lost, en référence au célèbre poème de Milton.
Après quatre démos de rodage, la bande décroche un deal chez Peaceville Records et est fin prête pour un premier album, qui voit le jour en 1990 sous le titre de Lost Paradise. Le groupe évolue alors dans un Doom Death primitif assez violent et massif, qui lui permet de se former immédiatement une solide base de fans, renforcée par une grande tournée en forme de consécration. A noter que si les membres de Paradise Lost sont à présent considérés comme des superstars en Europe, ils n’ont jamais rencontré un tel succès sur leurs terres.
Mais le meilleur est à venir avec la sortie de Gothic l’année suivante, pour beaucoup LE chef d’œuvre de la première période du groupe, celui-ci ayant affiné son style pour un Doom Death moins violent mais plus structuré, plus ambiancé, mieux maîtrisé. Pour info, certains considèrent cet opus comme le disque fondateur du Metal gothique.
Shades of God enfonce le clou en 1992, achevant de faire de Paradise Lost un des groupes les plus aimés d'Europe.
Cependant, la sortie d’Icon marque le premier grand tournant de la carrière de Paradise Lost, Holmes abandonnant le growl pour un timbre plus raffiné, en qui beaucoup voient du James Hetfield (Metallica). Les puristes grognent, mais la formation gagne de nouveaux adeptes en s’éloignant définitivement du Doom pour explorer des contrées plus Rock, Pop voire expérimentales.
C’est à cette époque qu’intervient le premier changement de line-up de l’histoire de Paradise Lost, Lee Morris remplaçant Matthew Archer à la batterie.
Arrive 1995 et la sortie de ce que la plupart des fans considèrent comme le joyau de la discographie du groupe, Draconian Times. Mélangeant Metal, Rock, Pop et passages atmosphériques, la formation ne cesse de susciter éloges et admiration.
Pourtant, encore une fois les Anglais choisissent d’évoluer brusquement avec la sortie de One Second en 1997 ; évoluant dans un registre proche de Depeche Mode bardé de synthé et d’Electronica, le groupe étonne en abandonnant le Metal et perd même une partie de son public, cependant bien vite remplacée par de nouveaux fans.
Host sort deux ans plus tard et apparaît comme le point faible de la discographie du groupe car trop électronique, trop expérimental, trop indigeste pour la plupart des fans.
Believe in Nothing (2001) et Symbol of Life (2002) témoignent d’un retour de la formation vers des contrées plus Pop Rock, mais peinent à convaincre que le groupe est sorti de sa mauvaise passe.
En 2003, rien à se mettre sous la dent, si ce n’est un album live intitulé At the BBC.
L’année suivante, Lee Morris quitte le groupe et est remplacé par Jeff Singer, dont le statut de membre permanent ne sera officialisé qu’en…2007.
En 2005, Paradise Lost fait un retour remarqué avec un album éponyme qui, bien qu’inégal, montre que la formation a retrouvé son chemin.
Ce regain de forme se confirme deux ans plus tard avec la sortie d’In Requiem, onzième album studio très bien accueilli par la critique.