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Le groupe

Rarement groupe aura conjugué avec autant de brio le masculin au féminin. Et le féminin au masculin.
Sweek s’arroge depuis longtemps maintenant les droits de la création par excellence, celle qui touche au plus profond de chacun. Celle qui, sous l’apparence mouvementée des tornades, apaise et ralentit considérablement le rythme cardiaque. Avant de le relancer indéfiniment dans un tourbillon de notes.

Si on les a souvent rapprochés, à leurs débuts, aux géants du post-rock (gy !be, mogwai), Sweek a bien évolué depuis ce temps où les influences étaient parfois un peu trop présentes. Et s’est enfermé en studio, l’espace d’un enregistrement, pour en ressortir « The Umbelieveble Cinematic Crash », matériau composite encore inouï en Belgique. Une sorte d’ovni intemporel, caractéristique même de la fusion des différentes personnalités qui composent le groupe. De ces expériences uniques qui apprivoisent la chair de poule pour la mieux doser.

Non contents de donner le meilleur de lui-même, le groupe se dépasse une fois de plus : il accroche et enflamme alors dans son sillage les élucubrations capricieuses de la clarinette de Han Stubbe (d.a.a.u.) ainsi que les obsessions hypnotiques de quelques trombones, trompettes, accordéons et autres harpes. Pour un opus de grande classe, beaucoup plus ouvert que son prédécesseur « The Shooting Star’s Sigh ». Sweek y gagne dès lors en pureté. En force. En grandeur. Et aussi… en dérision.

Le sextet andennais ressort ensuite de ses canevas nuancés dès qu’il s’agit de s’exprimer sur scène. D’une puissance incomparable, le groupe balaie tout sur son passage. S’il s’installe calmement, ce n’est que pour mieux nous toucher. Sanglante, brute, leur sueur est communicative. Et rares sont ceux qui en ressortent indemne.
Sweek n’est plus un groupe. C’est une expérience à part entière.

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